|
Sommaire
Volume 11
Sept mille Acadiens sont arrachés à leurs terres pour être transportés en majorité vers les treize colonies anglaises, la France ou encore l'Angleterre.
Source : © L'écho d'un peuple Inc.
|
|
Le Grand Dérangement - Drame du peuple acadien
Le Grand Dérangement
Après la chute du fort Beauséjour au printemps de 1755, les autorités britanniques d'Halifax mettent officiellement en branle leur projet de déportation de la population francophone d'Acadie. Les autorités interdirent d'abord aux habitants l'usage d'armes et d'embarcations. Mais c'est le vendredi 5 septembre 1755 que le véritable cauchemar commence. Le lieutenant-colonel John Winslow réunit les 418 Acadiens de la région dans la petite église de Grand-Pré pour leur lire l'édit de la déportation.
En 1755, on dénombre environ douze mille Acadiens dans le territoire aujourd'hui connu comme les provinces maritimes. De ce nombre, quelques milliers réussissent à fuir vers le Québec ou à se cacher dans la forêt. Aidés par les Micmacs, ils arrivent à survivre pendant les années de la tourmente. En tout et pour tout, on peut affirmer que durant les années de la déportation, soit entre 1755 et 1763 environ, sept mille Acadiens sont arrachés à leurs terres pour être transportés en majorité vers les treize colonies anglaises, la France ou encore l'Angleterre.
Source : Fondation Conceptart multimédia
Refus de prêter le serment de fidélité
Les Acadiens refusent de prêter un serment inconditionnel à la Couronne britannique.
|
Le fort Beauséjour passe aux mains des Anglais
C'est dans la région du fort Beauséjour que la déportation commence à l'été de 1755.
|
Début du grand Dérangement
C'est au mois d'août 1755 que la déportation débute dans l'isthme de Chignecto.
|
Dispersion des Acadiens
Des milliers d'Acadiens seront déportés dans ce qui constitue aujourd'hui les États-Unis d'Amérique. Plus de sept mille (7 000) vont être déportés en Nouvelle-Angleterre. C'est le Massachusetts qui en accueille le plus, environ deux mille (2 000).
|
Beausoleil Broussard, le premier pirate acadien
« Mon nom Joseph Broussard, mais on m'appelle Beausoleil. Je suis né à Port-Royal en 1702. Ah, j'ai pas eu une vie facile.
|
Le retour des Acadiens
En 1763, le traité de paix de Paris met fin à la guerre entre la France et l'Angleterre. Le Canada est cédé aux Britanniques
|
|
|
|
|
|
|